Review - House of Ashes

Studio : Supermassive Games ;

Sortie : 22 octobre 2021 ;

Titre complet : The Dark Pictures Anthology: House Of Ashes ;

Type : survival horror ;

Temps de jeu moyen : 6 heures.

L’univers

The Dark Pictures, c'est une anthologie prévue en 8 opus, dont House of Ashes est le troisième, le premier étant Man Of Medan et le second Little Hope.

2003, la guerre en Irak est terminée, mais les troupes américaines cherchent toujours Sadam Hussein. L’une d’entre elles justement a repéré une activité souterraine grâce à ses satellites, et part donc en mission discrète pour tenter de débusquer leur cible.

Malheureusement pour eux, ils ne pouvaient s’attendre à ce qu’ils allaient découvrir sous terre.

Le Gameplay

Comme tous les Dark Pictures, House of Ashes fait appel à un gameplay relativement simple.

Dans les phases d’explorations, tu ne pourras qu’avancer ou examiner des indices.

Dans les phases de décision, tu auras le choix entre trois options, l’une étant de ne rien faire ou dire, et les autres d’agir dans un sens ou dans l’autre.

Dans les phases plus critiques, tu enchaineras des QTE (quick time event), qui se résument ainsi :

  • Combat au corps à corps ;

  • Effort physique ;

  • Rester discret ;

  • Viser.

La grande innovation cependant réside dans la possibilité de choisir un niveau de difficulté :

  • Forgiving ;

  • Challenging ;

  • Lethal.

Mon avis

Grosse déception

Après le massacre de Little Hope, je n’attendais pas grand chose de House of Ashes. Et pourtant, Supermassive game a réussi l’exploit de me décevoir sur ce nouvel opus.

J’avais lu, ça et là, que le titre était inspiré de l’Univers de Lovecraft, mais hormis la présence de créatures surnaturelles, il n’en est rien. Si vous en doutez, je vous invite à (re)lire les œuvres de H.P. Lovecraft et à comprendre ses codes… Les plus basiques ne sont pas respectés quand vient l’explication sur l’origine et le comportement de ces créatures.

Les personnages sont totalement inconsistants, leur personnalité fluctuant au gré de l’histoire, si tant est qu’ils en aient vraiment une.

Lorsqu’ils ne sont pas incarnés et redeviennent des PNJ (personnages non joueurs), ils sont simplement débectants et inhumains au possible.

Seul le personnage de Salim est consistant du début à la fin de l’intrigue, et c’est la raison pour laquelle il a été mon personnage préféré de tout le jeu.

La suite

The devil in me sera le quatrième opus de Dark Pictures anthology et, ça c’est nouveau, le dernier de la première saison ! Pour ma part, je cherche encore le lien véritable et profond entre les trois premières histoires, alors, encore une fois, je demande à voir.

Et inutile de me parler de l’histoire entre Eric et Rachel, qui semble pour l’instant sortie de nulle part, et posée en plein milieu de la trame, sans véritable fondement.

The devil in me contera à priori l’histoire d’un meurtrier en série complètement psychotique, lequel se prend pour un véritable artiste.

Même sans être une hardcore player, je peux ne serait-ce que citer Sander Cohen (Bioshock) et Stefano Valentini (The Evil Within), personnages au travers desquels ce même archétype a déjà été exploité par le passé, et avec succès. La barre est donc placée haut.

 

Et toi, que penses-tu des histoires de Dark Pictures Anthology ?

A bientôt ~ ♡

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